Erre dans le QG(PV Hanton)

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23h00, des pas résonnent dans les couloirs maintenant déserts de l’Edalian School. Le silence quelque peu menaçant n’est déchiré que part des craquements sinistres. Là, au tournant d’un couloir, une silhouette apparaît. Silencieuse comme une ombre, elle se déplace rapidement dans les allées du collège qu’elle connaît maintenant comme sa poche. Sans se presser, la silhouette se faufile dans les escaliers jusqu’au troisième étage. Ensuite, elle se glissa dans une salle de classe en ruine dont la porte à été arrachée. Le plafond de la classe s’est effondré, laissant le ciel noir ou le disque de la lune est la seule source de lumière, apparaître. Les lueurs fantomatiques que la lune donne des reflets bleutés aux cheveux noirs de la jeune femme car s’est belle et bien une jeune femme qui se trouve là, immobile au centre de ce qui fut jadis une pièce. La visiteuse est de taille moyenne, ses longs cheveux sont agités par la brise et son visage est tourné vers le ciel. Grâce à la lumière de la lune, on parvient à distinguer ce qu’elle porte : un jeans, un bustier bleu et des souliers Converse. Un tintement montre qu’elle porte un collier de fausses perles. L’inconnue n’est nul autre que Clarisse, la plus jeune des Menissiors qui vient chercher un peu de paix dans cet endroit abandonné. Récemment, la vie n’a pas été de tout repos pour la jeune femme, les combats se succédant. Depuis aussi longtemps qu’elle se souvient, peu importe ou elle allait, il y avait toujours cette atmosphère tendue, menaçante, annonçant prochainement une autre tragédie… Clarisse n’arrivait plus à l’endurer, cette atmosphère. C’est pourquoi elle adorait se balader dans le Qg la nuit. Un endroit ou elle savait ne trouver aucun ennemi, un endroit ou seul les bruits de la nature lui répondre. Ou elle pourrait réfléchir tranquillement. Donc, Clarisse admirait les étoiles, uniques petits points lumineux dans l’infinité sombre du ciel. Elle choisit de se diriger vers le mur du fond, celui qui s’était effondré, probablement en même temps que le plafond. Là, un gros morceau de ciment était sur le sol, une partie suspendue dans le vide. C’était là que presque tout les soirs, Clarisse venait s’asseoir et passer ses nuits. Comme à son habitude, elle bondit souplement sur le bloc de ciment et s’y assit. Elle entendit alors par on ne sait quel hasard, un léger bruissement, à peine inaudible qui venait de derrière elle. Cependant, elle ne bougea pas d’un centimètre. Si cette personne était dans le QG, il était peu probablement qu’il s’agisse d’un ennemi… De sa voix neutre et douce, Clarisse demanda tout en tournant sur elle-même pour se retrouver face à l’embrasure de la porte :

-Qui es là?

Son regard d’un bleu éclatant et pur scruta la noirceur devant elle mais elle ne distingua rien de très précis.

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Dans la journée, Hanton s'était promené dans les alentours d'Edelian School et avait put ainsi trouvé un skate dans un petit coin. Il n'était pas trop esquinté et Hanton pouvait enfin pratiqué l'un de ses sports préférés, pour lui le skate était un sport. Dessus, il se sentait libre et rapide, d'ailleurs le skate ,qu'il avait trouvé, était performant et rapide, c'était génial. Hanton, à ce moment-là, s'amusait comme un enfant âgé de dix ans, alors qu'il en avait dix-neuf.

Il rangea le skate bien dans un coin pour que seul lui sache ou il est et regarda le ciel. Il faisait déjà nuit et Hanton se demandait alors quelle heure pouvait-il être. De toute façon, il ne devait pas resté trop longtemps dehors malgré le fait qu'il soit en sécurité là où il était. Le jeune homme pénétra dans l'enceinte d'Edelian. C'était un grand endroit, assez en ruine, malgré ça il avait été rénové pour servir de Q.G. au Tannisârs et au Menissiors. D'un coup, il pensa alors à son pouvoir. Ce pouvoir qu'il ne contrôlait pas encore très bien, malgré le fait qu'il savait s'en servir. De plus, Hanton savait très bien que ce pouvoir pouvait tué des personnes, mais cela demandait une grande concentration et Hanton n'y parvenait pas. Il pouvait juste blessé les gens mentalement, c'était tout son possible, mais cela restait suffisant pour les affaiblir.

Finalement, le jeune Hanton monta jusqu'au troisième étage. Il pensait que de cette façon, il verrait mieux la pleine lune, marchant alors dans les couloirs lugubres, cela faisait pensé à un film d'horreur. C'était le silence complet, on entendait juste les craquements du sol lorsque Hanton posait un pied au sol. Ce silence fut rompu lorsqu'une voix s'exclama non loin, une autre personne était là. Le jeune Tanissârs ferma ses yeux, essayant ainsi de ressentir les émotions qu'émettait cette personne. Déjà, elle n'avait pas peur et il put aussi distinguer qu'elle était une femme. Hanton romput ce lien en se reconnectant à la réalité, il s'exclama à son tour.

" Ne t'inquiète pas. Je suis avec toi. "

, avait-il dit pour la rassurer, même si elle ne semblait pas avoir peur.

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Une brise balayait continuellement la pièce à moitié détruite et un silence étrange régnait en ce moment. On aurait très bien put croire qu’il s’agissait d’une scène d’un film d’horreur! À la pensée qu’elle était dans un film d’horreur depuis le début de sa vie, d’amers souvenirs resurgirent dans l’esprit de Clarisse. Comme s’était désagréable chaque fois que toute les émotions qu’elle avait ressentit autour d’elle durant son enfance refaisaient surface ! À défaut d’avoir des bribes d’images, la mémoire de la Menissior lui renvoyait toutes sortes d’émotions rattachées à des souvenirs. D’un geste de la main, la jeune femme chassa ses pensées et revint au moment présent. Clarisse était toujours assise sur son petit promontoire improvisé, face au mur ou jadis s’était trouvée une porte. Calme, ses jambes étaient croisées en indien, son regard scrutait la pénombre à la recherche d’un détail qui trahirait la présence du visiteur. Les pas semblèrent se rapprocher, il montrait que la personne se dirigeait vers la classe. Là! Clarisse pouvait sentir les émotions de l’inconnu. Oui, c’était un homme. Mais quelle ne fut pas la surprise de la jeune Menissior en découvrant que le visiteur inattendu possédait presque le même pouvoir qu’elle! La seule différence était qu’il ne semblait pas pouvoir contrôler et jouer avec les émotions des autres. Il ne semblait pas être affecté aussi fortement que l’était chaque fois Clarisse. La jeune femme de 17 ans le sentait grâce aux émotions de l’inconnu. Celui-ci semblait tout aussi calme qu’elle… Une voix masculine brisa le silence opaque qui régnait dans le QG depuis que les bruits de pas avaient cessé. Un sourire discret se glissa sur les lèvres de Clarisse. Non, elle n’était pas inquiète. Pourquoi le serait-elle? Oui, elle savait qu’il était avec elle. Comme si une Gorgeône avait put pénétrer le QG sans que personne ne s’en rende compte! Quittant ses pensées, la plus jeune des Menissiors déplia ses jambes et se leva. Elle épousta de son jeans de la poussière et fit deux pas vers l’avant. Ses souliers émirent un petit bruit sec qui se tut presque instantanément. La lune choisit ce moment pour briller plus fort, projetant sa lumière blafarde sur la crinière sombre de Clarisse lui donnant des reflets bleutés. Malheureusement, l’homme face à elle était resté dans l’ombre et elle ne pouvait distinguer que de flous contours. La jeune femme aurait bien aimé avoir la capacité de voir dans le noir en ce moment, sa curiosité était piquée par l’identité de son interlocuteur.

-Qui es-tu? Je me croyais seule à cette heure de la nuit! Tu me vois bien surprise de te voir ici.

Dit Clarisse de sa voix douce. La demoiselle fixait toujours l’endroit ou se tenait l’homme, attendant qu’il veule bien dévoiler son identité et son visage. Peut-être était-il un peu timide? Qui sait. La plus jeune des Menissiors continua sur sa lancé:

-Si je ne suis pas indiscrète, puis-je savoir se que tu venais faire ici?

(Hj: Désolée s'il n'y a pas beaucoup d'actions mais il n'y avait pas grand chose à faire et j'était pressée. Je ferai mieux au prochain poste.)

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L'homme dévoila alors son visage. Il s'était placé face à cette jeune fille d'environ dix-sept ans à vue d'oeil voir même dix-neuf ans. Hanton fit un sourire à cette jeune femme à la question qu'elle lui posa, il n'y répondit pas ainsi qu'à la suivante, laissant une pointe de secret et de silence passait entre eux deux. Hanton regardait la femme devant lui, malgré qu'il faisait nuit noire, il pouvait maintenant bien la voir. Elle était brune et portait des yeux foncés, à cause de la nuit Hanton n'en pouvait déduire la couleur.

Ne contrôlant pas son pouvoir, il sentit un coup dans sa tête. De la colère, il sentait qu'une personne était en colère non loin, c'était très fort. Hanton, physiquement, essayait ne pas montré ce qu'il ressentait. Quelques seconde, les coups dans sa tête se calmèrent. C'était souvent comme ça, lorsqu'il y avait trop de colère, c'était comme si quelqu'un lui frappait la tête avec un marteau ou jetait une enclume sur lui. Finalement, il répondit.

" Hanton, je m'appelle Hanton. Comme tu peux t'en apercevoir, tu n'es plus seule. J'aime aussi me promener la nuit que ce soit en dehors QG ou à l'extérieur. Voila, ma raison d'être ici. Et toi, que fais tu là ? "

, il avait fait un sourire à cette femme.

[Désolé, j'ai fait ça rapidement aussi.]

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Toujours debout, la tête haute, les bras croisés sur sa poitrine, Clarisse fixait le coin d’ombre devant elle. C’était le seul endroit de la vieille classe ou les lueurs de la lune ne parvenait pas à faire lumière. Sa curiosité piquée, la jeune Menissior ne ratait aucun des mouvements de l’inconnu, cherchant en même temps des émotions en lui qui lui indiquerait son identité. Finalement, l’homme devant elle sorti de l’ombre et Clarisse se retrouva face à quelqu’un qui la dépassa au moins d’une tête et qui semblait amusé de la situation. Pensant qu’il se moquait d’elle, la jolie demoiselle se renfrogna un peu et le darda de ses yeux bleus perçant. L’inconnu devant elle sembla troublé pendant un instant mais il retrouva son air neutre. Fronçant les sourcils, la jeune femme de 17 ans utilisa son pouvoir pour jeter un coup d’œil à ce qu’il ressentait. Une colère très forte l’avait envahit mais Clarisse découvrit qu’elle n’était pas de lui. Surprise de voir que son interlocuteur possédait un pouvoir semblable au sien, elle prit un certain temps avant de réagir. Pendant un moment, ses yeux se voilèrent et devinrent lointain alors qu’elle atténuait la colère puis redevinrent normaux. Hanton. Ce prénom prononcé la tira de sa transe et la ramena à la réalité. L’homme venait de répondre à sa question et continuait sur sa lancée. La raison de sa présence au QG était toute simple… Évidemment! Pas besoin d’une urgence pour avoir envie de se balader la nuit. Une expression apparue alors sur le visage de la plus jeune des Menissiors pour la première fois depuis le début de leur conversation. Un sourire en coin se glissa sur ses lèvres alors qu’elle écoutait la question d’Hanton. C’était à elle maintenant de passer à l’interrogatoire! De sa voix légère et douce, Clarisse répondit :

-Enchantée Hanton. Je suis Clarisse Menings. Ton nom me dit vaguement quelques chose… Tu es un Tanissâr n’est-ce pas? Pour ce qui est de ma présence ici et bien elle est toute simple. Je viens presque chaque soir pour observer la lune, le QG est presque comme m’a deuxième maison. Un endroit ou mes ennemis n’oseront pas tenter de m’atteindre.

Sa curiosité satisfaite, la Menissior retourna s’asseoir sur son promontoire mais resta face à Hanton. Clarisse n’était pas impolie tout de même! Sans se presser, elle croisa ses jambes allongées par son jeans en position d’indien et se mit à jouer avec le collier de perles noires qui pendait à son cou. La voix de Clarisse résonna de nouveau, brisant le silence qui avait reprit place dans la vieille salle de classe :

-Dit-moi Hanton, tu possèdes le pouvoir de ressentir les émotions des autres n’est-ce pas? Tu es le premier que je rencontre et dont le pouvoir est si semblable au mien… Moi je peux les ressentir, les maîtriser. Je peux amplifier la douleur d’un adversaire et je peux même…

Clarisse ne termina pas sa phrase. Elle avait voulut dire : et même tuer mais elle n’en avait pas eut la force. La demoiselle savait qu’il ne fallait pas se venter d’avoir un pouvoir meurtrier. Le sien l’était mais personne ne le savait vraiment sauf peut-être Julia, la seule qui y avait goûter un peu. Clarisse avait fait mourir des Goergônes dans la douleur, les rendant folle au point qu’elles veuillent mourir. Comment pouvait-elle se vanter de cela?

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Le Q.G. comme une deuxième maison, peut-être, mais Hanton préférait sa première maison, c'était beaucoup mieux que cette école toute délabré, mais c'était vrai qu'ici c'était un bel endroit pour regarder le coucher de soleil, tranquillement, mais elle n'avait pas tort sur le point des ennemis. C'était bien vrai que les ennemis ne viendraient pas ici. Le silence qui fut arrivé se brisa rapidement puisque Clarisse prit de nouveau la parole en parlant des pouvoirs. A ce qu'elle disait, Hanton remarquait qu'il avait les mêmes pouvoirs, alors il répondit.

" Mon pouvoir, c'est l'empathie. Donc, c'est à peu près la même chose que ton pouvoir... moi aussi, je peux les... "

Il fit des gestes pour la faire comprendre.

Le jeune homme regarda la lune, elle était pleine cette nuit-là, donc c'était vraiment bien beau. Hanton s'assit sur une table à moitié détruite avant de poser entièrement son regard sur Clarisse. Elle avait des yeux vraiment envoutant, ce fut pour ça qu'il détourna son regard sur la nue à nouveau.

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(Hj: Désolée manque important d'imagination)

Le jeune homme s’était rapprochée de Clarisse pour contempler lui aussi la lune. La jeune femme put donc se tourner à son tour face à l’endroit ou jadis s’étais dressé un mur et ou seul un immense trou se trouvait à présent. Clarisse était restée silencieuse un long moment. Son regard perdu dans la douce lumière de la lune, son esprit était parti voguer dans ses sombres pensées. Elle sentait que Hanton était un peu réticent à s’ouvrir à elle mais n’en fit pas cas. Il était normal de se montrer méfiant de nos jours. Cela pouvait faire la différence entre rester en vie ou quitter ce monde pour le monde de l’au-delà. Empathie… Ce mot résonna dans l’esprit de la plus jeune des Menissiors, il semblait lointain, d’une autre époque. Se ne fut que lorsque la demoiselle sentit un regard peser lourd sur elle qu’elle quitta la lune des yeux. Hanton la dévisageait à présent et semblait attendant une quelconque réponse de sa part. Zut! Clarisse n’avait vraiment pas porté attention à ses paroles. Cherchant quoi répondre, elle pose le bout de son index sur son menton et fronça les sourcils. Finalement, elle releva la tête et plongea son regard d’un bleu éclatant dans celui de son interlocuteur. Heureusement que la mémoire de la Menissior ne lui avait pas fait défaut à ce moment. Elle répliqua donc finalement aux paroles de Hanton d’une voix douce et chaleureuse :

-L’empathie… Oui, sa me dit quelques choses… Tu peux les quoi?

Clarisse fit semblant de ne pas savoir se que voulait dire le jeune homme et attendit qu’il s’explique. Il fallait bien faire preuve d’un peu d’imagination pour trouver un sujet de conversation! Il fallait aussi dire que le regard un peu étrange de Hanton troublait la demoiselle. C’était comme s’il avait put percer la moindre de ses barrières, comme si les yeux devant elle la transperçaient de part en part… Comment réagir sans se montrer blessante? Clarisse restait perplexe à ce sujet et se contenta de faire abstraction de ce point pour le moment. Elle se concentra sur Hanton pour ne pas manquer se qu’il allait dire cette fois.

Invité

Regarder les gens, filles ou garçons, était souvent fréquent chez Hanton. Ce dernier avait eu une certaine habitude à observer les personnes avec un regard plutôt neutre, non psychopathe , il voulait pas qu'on le prenne pour un détraqué mental. Le jeune homme avait donc son regard posé sur la Menissior, ses yeux braqués sur elle, il fit un sourire à ce qu'elle dit. Hanton savait très bien qu'elle avait compris, en effet il avait évité de dire ses mots pour ne pas faire peur à cette jeune fille, mais si elle y tenait vraiment. Prenant une légère inspiration, il lui répondit.

" En fait, si je me concentre vraiment bien, je peux les tuer. Je crois que mon pouvoir est bien semblable au tien, non ? "

Il avait esquissé un petit sourire rassurant. Toujours assis sur la table, il finit par détourner son regard vers ses chaussures. Des converses noires et blanches. Blanche ? Elle était assez sale sur certain coins à cause du sable ou de la poussière, mais aussi des batailles qu'il effectuait. Il faut dire que ses chaussures étaient comme son porte bonheur, son objet fétiche.

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