Dans la rue [Peneloppe]

Comme d'habitude la place centrale de la ville était un endroit des plus peuplés. Noah le traversait des plus calmement s'assurant de ne brusquer personne, malgré la certaine densité de population concentrée à l'endroit. Il gardait le visage concentré sur ce qu'il marchait et où il allait. Il ignorait pourquoi il sortait autant dans les rues ces jours-ci. Il avait peut-être juste le besoin de sortir un peu de l'école après y avoir passé des périodes aussi prolongées. Au moins il montrait qu'il n'avait pas peur de sortir de sa place forte, mais quand même il avait un doute persistant dans son esprit et de toute façon, il ne serait pas au mieux de ses capacités en s'isolant du reste du monde. Il savait qu'il pouvait affronter les Gorgeones avec plus de facilité que la plupart des gens, même sans son pouvoir (au cas où il rencontrait Joshua) il s'entraînait au combat corps à corps.

Il se trouvait quelques peu distants avec les autres du clan, il devait trouver un moyen de réaffirmer son leadership afin d'assurer la discipline du clan, il pouvait quand même sentir que les choses n'étaient pas nécessairement aussi optimale qu'elle devrait être. Tout le monde semblait croire que l'affrontement final approchait, mais étrangement il pouvait sentir une certaine stagnation dans les évènements. Il s'agissait peut-être du calme avant la tempête, mais quand même c'était plutôt inquiétant pour lui, parce que le manque de changement apporte une certaine baisse de vigilance. Ce qu'il ne considérait pas vraiment comme le meilleur des scénarios. Il espérait qu'il s'agissait bien du calme qui arrivait et non pas le fait que les gens ne décident tout simplement pas de ce qui arrivait en ville.

Malgré ses précautions, il finit par percuter quelqu'un, il fit un peu étonné, mais il ne perdit pas l'équilibre. Il se tourna afin d'examiner de qu'il s'agissait et si la personne avait besoin d'aide. Il garda la tête froide. C'était juste un petit accident qui arrive très souvent dans la vie, même lui ne pouvait pas les éviter. Le mieux qu'il puisse faire c'était quand même d'être serviable en cas de besoin.

- Vous allez bien?

P

enelope marchait lentement dans la ville, passant ses journées à observer les gens, comme d’habitude. Les regarder grouiller était amusant. Ils continuaient à se promener inconsciemment, alors qu’un combat mortel pouvait survenir d’un instant à l’autre. Ils étaient vraiment stupide. Si ils tenaient à leurs misérables vies, ils devaient se cloîtrer chez eux, pas sortir au grand jour. La Georgône soupira et tenta un moment d’oublier ses soucis. Mais elle n’y arriva pas. Elle passait son temps à reconsidérer sa place au prés des Georgônes. Pourquoi avait-elle choisi ces idéaux ? Elle commençait à se rende compte qu’elle avait tout faux depuis le début. Elle n’avait suivi son mari que par amour, pas parce-qu’elle partageait ses idées. Elle n’était pas aussi méchante que lui, juste malade. Aussi bien physiquement que mentalement. Ces absences commençaient à se calmer, mais Penelope savait qu’elle n’avait pas encore récupérer le contrôle total de ses actes. Enfin, elle avait décidé d’aller manger un morceau dans un des rares restaurants de la ville qui n’était pas abandonné. Elle avait ensuite prévu de regarder la fontaine gigantesque qui se trouvait sur la place centrale de Nohrastilliân. Elle continuait de s’écouler, et les cascades scintillaient à la lumière du jour. Elle trouvait ça apaisant, accompagné du petit clapotis aquatique que ce « Monument » produisait. Penelope marchait donc, l’air amusé. Elle finit par croiser un marchand de glace, qui tentait vainement d’accomplir son métier en période de guerre. Penelope lui décocha un charmant sourire et acheta un sorbet vanille fraise. Elle repartit avec, tout sourire. N’ayant le temps que de donner deux trois coups de langue, elle fut bousculée et tomba à terre. Relevant son regard d’une manière outrée, elle fixa l’homme qui l’avait envoyé au sol… Et devinez qui c’est ? Noah ! Son pire ennemi jusqu’à maintenant. Fortement amusée, elle lui sourit gentiment. Noah pouvait admirer une jolie jeune fille, ayant prés de la majorité, aux cheveux d’un blond miel, qui portait un débardeur rose criard, une mini-jupe en jean et des bas-résilles blancs. Elle avait chaussé des chaussures à talons d’un blanc brillant comme jamais..

Apparence Actuelle :
Dans la rue [Peneloppe] 0712140704151825932

Feat Ashley Tisdale

N

oah devait sans doute être trop âgé pour se sentir attirer par elle, mais sous sa forme originelle, nul doute qu’elle devait lui faire quelque chose. Enfin, physiquement parlant évidemment. S’accrochant à la manche de Noah, elle se hissa à sa hauteur, enfin, en face de sa poitrine puisqu’elle avait revêtu l’apparence d’une « adolescente ». Souriant gentiment à Noah, elle prit un air gêné en constatant que sa glace s’était renversée sur son débardeur, tachant le rose criard qui la rendait si voyante. Elle regarda Noah et lui dit, toujours gentille :

-« Ah ben zut ! Là, vous devez me proposer de me ramener chez vous pour nettoyer tout ça.. non ? »

E

lle avait terminé sa phrase avec une moue interrogative. Elle jouait extrêmmement bien la comédie et il était difficile de na pas s’attendrir devant cette charmante gamine.

Noah resta des plus sérieux, malgré le joli dégât qu'il avait fait sur le débardeur de la jeune fille. Il trouvait quand même étrange qu'il ne l'avait pas remarqué auparavant sur le trottoir, son accoutrement et ses manières de jeunes filles, la moitié de la ville avait une tronche de déprimé et il avait cette ambiance de champs de bataille dans à peu près toute la ville et certaine partie pouvait finir par ressembler à un champ de bataille très rapidement. Pour une raison étrange, tout semblait être réparé rapidement et presque oublier sinon aux niveaux des blessures psychologiques et physiques. Il n'aillait pas laisser approcher l'école, il avait bien assez de métamorphes, de créateurs d'illusion (son pire ennemi en était un) et de simple espions pour la laisser entrer dans le Q.G de son clan. C'était de la sécurité tout simplement. Il répondit sur son ton froid habituel

- Eu non, le temps que ça va prendre vous rendre chez moi, la glace risque d'avoir sécher et ça ne voudra pas partir après ça.

Il sortit un mouchoir de son trench-coat et l'offrit à la jeune femme. C'était le seul survivant d'un rhume qu'il avait eu l'hivers dernier. Heureusement ce mouchoir était totalement propre. Il n'allait quand même pas être impoli, il ne devait pas faire transparaitre ses suspicions. Il avait quand même une possibilité que cette femme soit tout à fait normale et qu'il soit tout simplement paranoïaque et qu'il aille causer un petit accident. Il ne faisait tout de même pas confiance à cette femme et il connaissait un bon moyen de régler le problème. Il utilisa son pouvoir psychique sa voix subit une légère distorsion, mais les mots étaient des plus claires.

- Qu'elle est votre nom?

C'était ce qu'il appelait un coup de fouet psychique, une commande rapide, avec cette question, il allait amener à dire son véritable, la personne ne sentirait rien si elle avait la véritable intention de dire son nom, mais si elle avait l'intention de dire un faux nom la personne allait sentir que les mots qui sortaient de sa bouche n'était pas les mêmes que ses pensées.

P

enelope regarda Noah et soupira à son ton froid. Il était désagréable, et c’était énervant. Prenant aimablement le mouchoir de Noah, elle commença à essuyer son débardeur, avec concentration. Elle n’aimait pas du tout le contact froid du sorbet contre sa peau, et elle en frissonnait. Regardant Noah avec un air quelque peu exaspéré, elle continua de s’appliquer à faire partir cette tâche vanillée sur son haut des plus flashi. Son meilleure ennemie ne tarda pas user de son don, elle le sentait. Affichant un air surpris, puis naïf elle déclara de sa voix candide :

-« Penelope Vanderwood m’sieur ! »

E

lle ne se trahissait en aucun cas, puisque c’était son nom d’origine que personne, à part son mari, ne connaissait. Elle avait prit le nom de son époux lors de leur union, et, ainsi, était hors de tout soupçon. Souriant toujours à Noah, elle lui rétorqua, de sa voix toujours aussi enfantine :

-« Et vous ? »

E

lle sourit gentiment. Elle connaissait Noah depuis pas mal de temps, et cette comédie l’amusait. Elle n’avait aujourd’hui aucune envie de se battre. Si son ennemi se montrait insistant, elle lui flanquerait une rouste magistrale, mais là, elle n’en avait pas spécialement le désir. De plus, il serait dommage de faire du mal à tout ces pauvres inconscients qui grouillaient autour d’eux. Elle continua de s’essuyer avec le mouchoir de Noah. Elle souriait naïvement, mais gardait une touche de maturité, rendant le tout incroyablement crédible. Possédant ce pouvoir depuis pas mal de temps, elle avait appris à jouer la comédie comme une pro. Allié à ses illusions, ce pouvoir devenait incroyablement difficile à détecter. Et puis, même si elle avait dit son réel prénom, il y avait des tas de Penelope dans cette ville. Elle sourit à Noah, et le tira par la manche. Elle alla s’asseoir sur un banc, pas loin de la fontaine. Elle ferma les yeux, et se laissa bercer par le bruit paisible de l’eau. Elle poussa un soupir de plaisir. C’était réellement Penelope qui appréciait ça, et c’était dur à croire. Elle croisa les jambes, posant le mouchoir à côté d’elle, et adressa un sourire amusé à Noah.

-« Vous faites quoi dans la vie ? »

E

-« Vous avez de la monnaie ? »

E

lle avait demandé ça au cas où il en aurait, ainsi il pourrait lui rembourser sa glace. Ca coûtait pas cher et c’était tellement bon. Elle lui fit u sourire charmant, attendant sa réponse avec autant d’impatience qu’elle attendait sa glace.

La situation était des plus problématiques, cette femme avait le prénom de son pire ennemie, mais pas le nom de famille. Quoi que le nom lui disait quelque chose, il devait rester sur ces gardes avec cette femme. Ses parents lui avaient quand même donné le nom d'une meurtrière reconnue. Si elle était une de ses opposantes, il était probable qu'elle sache qu'il était et donc il était à risque. La tactique tout simplement à l'exposer le plus rapidement possible, c'était risqué un affrontement direct, mais quand même, ça serait enlevé tous les risques que cette personne pouvait amener dans le futur, où du moins dans cette apparence. Il devait avouer que cette personne (si elle n'était pas honnête) était toutefois très bonne actrice. Il garda son air sérieux

- Noah Roberts

Il n'aimait pas trop dire des informations personnelles sur son compte, à qui que ce soit. Même si la ville ne serait pas en un état constant de siège, il n'aurait pas dit grand-chose surtout à une femme de ce genre, en fait il n'aurait pas dit grand-chose à qui que ce soit. Il retira son regard d'elle

- Ce n'est pas important.

Il sortit un 5 dollars de sa poche, il avait de très bon moyen financier puisqu'il ne dépensait presque rien, sauf pour les nombreuses rénovations que nécessitait l'école. D'où exactement provenait l'argent, mais bon il avait bien d'autres chats à fouetter et il n'était pas comptable. Il devait trouver une question qui tue pour découvrir les véritables intentions. Il réutilisa ses pouvoir psychique. Il se disait que si elle travaillait que si elle était une Gorgeônes, elle devait savoir qui il était.

-Avec cet argent vous pourrez vous acheter une autre glace, dites-vous me semblez quelque peu familières, est-ce que vous pourrez me rafraichir la mémoire si on c'est déjà vu auparvant?

P

enelope regarda Noah et rit quand il se détourna de sa question. « Ce n’est pas important »… Si, ça l’était. Enfin, normal qu’il ne balance pas ça à la première venue. Il finit par ré-user de son don, et Penelope ne voyait pas d’échappatoire, si ce n’était rester muette. Autant le faire en beauté. Elle entrouvrit la bouche et un énorme bruit d’explosion retentit, plus bruyant que tout ?. Des vitres explosèrent, un immeuble abandonné s’écroula, en renversant un autre au passage, et, dans un nuage de poussière incroyablement opaque, des débris de pierre et de béton volèrent. Des gens couraient, hurlant qu’ils brûlaient, des flammes sur eux. Penelope poussa un cri d’horreur et se rapprocha de Noah. Il était assez imposant et rassurant. Elle avait utilisé ses dons avec une maîtrise incroyable, ne laissant rien transparaître. Elle était extrêmement douée, et ne ressentait pas encore la fatigue. Elle avait créé tout les sons, les flammes, l’immeuble qui tombait, la poussière, les débris, et avait utilisé ses illusions sensitives pour que les passant sentent leur peau brûles et hurlent, fuient. C’était extrêmement crédible. Elle avait d’ailleurs fait en sorte que toute les personnes proches des immeubles ne puissent les sentir, pour éviter qu’ils ne se rendent compte que les bâtiment étaient toujours en place. Tout ça pour éviter de répondre à une question. Elle se leva précipitamment, et tourna la tête. Le marchand de glaces était mort. Un arrêt cardiaque. Penelope se mordit la lèvre. Elle n’avait pas du tout voulu ça. Elle s’approcha du cadavre inanimé de l’homme et le secoua.

-« Eh ! Monsieur ! allez, levez-vous ! »

murmura-t-elle, un air triste sur le visage.

E

lle ne jouait pas la comédie. Elle venait de tuer un innocent qui n’y était pour rien dans cette bataille. Elle finit par se relever et regarder le visage du mort, mué dans un rictus d’horreur. Il était mort effrayé. Elle le regarda, et ne pût s’empêcher de trembler. Elle venait de tuer quelqu’un involontairement. C’était encore plus déstabilisant, sachant qu’elle songeait à changer de camp. Elle ne pouvait plus tenir sur ses jambes et tomba au sol, à genoux. Son sac à main glissa et le S&W tomba au pieds de Noah. Penelope plaqua ses mains sur son visage et se mit à sangloter. Elle se fichait de massacrer un Ménissiôrs, il avait choisi son camp et avait confiance qu’il pouvait mourir. Mais un inconnu, qui tentait de vivre malgré cette guerre. Elle avait mit fin à une vie. Elle avait réduit la conscience de cette homme à néant. Il n’existait plus. Et elle songea à qu’elle ressentirait si ça lui arrivait. Rien. Elle ne ressentirait rien, et elle ne voulait pas être vide de sentiments. Elle continuait de pleurer, et l’immeuble disparu, revenant à sa place en même temps que l’autre. Les gens constatèrent que leur peau ne brûlait plus, et qu’ils n’étaient plus enflammés. Le nuage de poussière se dissipa, et les cris s’arrêtèrent. Elle restait là, tremblante. Elle finit par agripper l’homme, son visage en larmes à la vue de Noah. Elle secoua la victime et murmura, fébrilement :

-« Allez… levez vous… je.. Qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce que j’ai encore fait ? »

Il eu une explosion des plus impressionnantes juste au moment où il allait savoir sa réponse, Noah se demandait comment c'était qu'il n'aille pas été emporter par le souffle de l'explosion. La femme s'agrippait à lui, mais il la repoussa le plus rapidement possible. Il devait s'occuper des gens dans la rue, il avait de la misère à s'imaginer un ordre à leur dire. Peut-être « ne paniquez pas », mais bon il ne pouvait pas changer les sentiments des gens. Il essaya de se faire un chemin à travers la foule. Les Gorgeône en était donc réduis à faire des actes terroristes, il était déçu. Il gardait la tête froide tout en se dirigeant vers les restes du building. Il doutait qu'il puisse faire quoi que ce soit considérant L'épais nuage de fumée, il continua de pénétrer à l'intérieur espérant trouvé des blessés qu'il pourrait transporter hors du danger.

Toutefois, soudainement tout le sang et le carnage disparu après un moment, la foule sembla être aussi étonné que le reste de la foule, jusqu'à ce qu'il réalise qui lui avait fait ce coup de cochon. Vanderwood était donc le nom de jeune fille de Penelope, il se précipita sur la dernière position qu'il la connaissait, il remarqua son sac par terre et saisit l'arme. Il songea un moment à l'utiliser contre elle. Il soupira ce n'était pas suggéré elle avait probablement changé d'apparence maintenant. Il s'approcha calmement d'elle le visage des plus sombres, est-ce que c'était une illusion histoire qu'on lui donne un peu de merci en montrant qu'elle regrettait avoir tué cet homme. Il resta le visage impassible et se glissa derrière et lui fit une clé de bras afin de la maitriser. Il n'était pas du tout impressionner. Il aurait pu lui faire sauter la cervelle à ce moment, mais il décida que non, il pouvait profiter d'elle en tant que prisonnière. Si avait véritablement des regrets, elle subirait les tourments comme tout le monde, il ne lui accorderait pas la libération que seule la mort pouvait offrir. Il approcha sa tête de son oreille et lui chuchota et utilisant sa voix psychique.

- J'espère que maintenant tu sais ce que tu a fait sentir à tant d'autres personnes...maintenant endort toi de ton plus profond sommeil.

Il utilisa la confusion pour s'enfuir avec elle, avoir la femme du patron des Gorgeônes était quand même un exploit en soit. Il se dirigea vers l'école, il espérait pouvoir la garder sous contrôle jusqu'à ce qu'il ateigne l'école.

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