Rendez-Vous Lors D'Une Pluie Fine [PV Nathalie]

Apparence du Jour :
Rendez-Vous Lors D'Une Pluie Fine [PV Nathalie] 0711290659171712609

Feat Christina Ricci

U

ne pluie fine s’abattait sur Nohrastilliân. Le bruissement doux et mélodieux de cette averse chaude rendait une ambiance mystérieuse. Le claquement de talons sur le sol bétonné du Tube retentit. Penelope avançait avec un air ennuyé. Elle avait revêtit une apparence pour le moins charmante. Celle d’une jolie jeune femme au teint de porcelaine, les cheveux courts et châtains clair, vêtue d’une légère robe jaune canari avec des bordures de dentelle représentant des fleurs. Elle avait chaussé des escarpins de la même couleur que sa robe. L’air souriante, elle s’avança prés d’une borne du métro. Le tubé était abandonné, et Penelope aimait la tranquillité. Mais pourtant, vivre dans les sous-sols l’insupportait. Elle méritait le luxe, le superficiel à outrance. Vivre dans les bas-fonds de la ville était d’un dégradant. Elle soupira. Il fallait qu’elle se calme. Après tout, la victoire était à portée de main. Il lui suffirait de faire ce qu’il fallait le moment voulu, et elle porterait l’estocade à tout les imbéciles qui peuplaient Noharstilliân. Elle rit doucement. Les nouveaux venus n’avaient aucune expérience, ils seront bientôt morts. Souriant à cette pensée, elle se caressa le bras d’un air mélancolique. Comment était-elle devenue aussi vile ? Qu’importe ! Elle aurait aimé changer, ne plus être aussi avide de souffrance, ne plus être aussi triste de n’avoir pour unique but que la vengeance. Mais changer serait trop dur, et il était plus facile de rester comme cela. Et son mari ne la comprendrait pas. Après tout, changer pourquoi ? Pour finir par mourir.. Ca lui donnait des frissons. Tout se finissait, alors autant prendre du plaisir, quelque soit la manière. Elle tapait lentement son talon par terre, rythmant une symphonie complexe. Cela avait une élégance effrayante. Regardant sa montre, elle se résolut à continuer d’attendre Nathalie.

N

athalie, une de ses sbires les plus utile. LA plus utile. Tous ne l’intéressaient guère, et, d’ailleurs, elle n’en avait recruté aucun. C’était son marin qui avait eu l’idée d’agrandir la « famille ». Elle ne portait aucune attention à la plupart de leurs outils, mais Nathalie était trop puissante pour être ignorer. Certes, Penelope ne la craignait pas, et était même prête à s’en débarrasser, mais Nathalie était utile. On pouvait lui confier n’importe quelle tâche, elle s’en acquitterai et remplirait sa fonction à merveille. Le plus obéissant et efficace de ses jouets. Si elle avait besoin de quelqu’un, c’était d’elle. D’ailleurs, il n’y aurait pût avoir que Nathalie, Penelope et son mari, elle pensa que cela aurait autant marché. Mais dans l’univers de la grande Penelope, personne n’était essentiel. Du moment qu’elle subsistait, c’était l’important. Elle soupira mais se radoucit à l’entende de pas d’une personne approchant.

Nathalie avait passé la journée dehors ! Elle adorait être au tube, on pouvait facilement y trouver un wagon vide, où un endroit de la station pour être avec les autres, enfin quand les Gorgeônes étaient sociables, car le clan n'était pas le plus amicale et il y avait dans celui ci peu d'alliance et de vériatable fratenité. Ils étaient tous des guerriers avant tous et avaient beaucoup de mal à s'attacher. Enfin elle était donc aller au lac, elle avait bien besoin de se raffraichir un peu, l'eau y était glacé mais Nathalie n'avait pas peur du froid. Elle y avait été seule un long moment, elle était ensuite reparti vers le centre de la ville et avait décidé d'aller au bar de Nohrastiliân pour boire un verre ... ou même plusieurs mais deux femmes Horckiliôns c'étaient approchée d'elle et voulait sa place il n'en fallu pas beaucoup pour que Nath' reagise au quart de tour et entâme un combat avec ses deux là. Elle sortit un couteau qu'elle portait dans l'arrière de son pantalon et le lança sur la première qui fut de suite touchée et se vida de son sang sur le parterre. La seconde était elle encore bien vivante et combattu contre Nathalie, les coups de poings et de pieds fuserent avant que Nathalie reussit enfin à la mettre à terre, elle avait une grosse écorchure maintenant sur le visage et saignait et ses bras étaient quelque peu griffée. Une fois mis à terre Nathalie se positionna en position de force au dessus d'elle, un pied sur sa poitrine, elle était un peu fatiguée mais pas non plus épuisée il en fallait bien plus pour que celle ci soit H-S. Essouflée certes, il suffisait maintenant qu'elle l'acheve. Mais certains Horckiliôns étaient près à se rallier aux Gorgeônes et certaines alliances faites par ses superieurs, l'empecha de la tuer, elle était déjà bien amochée, et elle avait tuée une des deux. Elle pensa donc que ça suffisait, Nathalie la regarda et lui prit la tête en la tapant sur le sol, pour l'assomer, elle se reveillerait dans quelques heures mais Nathalie pouvait partir. Elle avait rendez vous avec Penelope, une des chef des Gorgeônes, il y avait entre les deux femmes une relation de confiance, Penelope savait que Nathalie était quelqu'un de sure, depuis le temps qu'elle travaillait pour le compte du clan, et qu'elle était aussi quelqu'un de compétant, Nathalie avait peur de rien et c'était aussi pour ça que Penelope et son mari osait lui confier de lourde tache. En récompense, elle savait qu'elle pouvait compter sur leurs soutiens ...

Elle arriva donc au tube, elle avait marcher sous la pluie fine qui venait de tomber sur la ville, elle était déjà en retard pour l'heure que lui avait indiquée Penelope mais elle ne pouvait en plus pas la rejoindre dans cet état. Elle se dirigea vers les douches, installés par les Gorgeônes dans le métro. Elle se dépecha, et changea ses habits déchirés par le combat ... dommage car elle adorait ce t-shirt ! Elle se re-habilla, enfila une robe courte qui lui allait à ravir, bien qu'elle se fichait éperdunement de son image, on ne sait jamais si elle croisait Alexander mieux fallait lui plaire un peu ... Les deux femmes avaient rendez vous dans une des stations du métro. Nath' devait encore marché un peu avant de tomber sur Penelope, elle ne savait pas du tout pourquoi celle ci voulait là voir. Arrivant sur le lieu de rendez-vous, elle aperçu une silouette, une femme brune aux cheveux courts de dos, Nathalie s'approcha et elle se retourna, c'était bien Pénélope, elle avait revetue des vetements qu'elle ne mettait pas d'ordinaire et avait aboli ses cheveux blonds ondulés par une perruque brune. C'est changement d'identité était remarquable, mais depuis le temps qu'elle connaisait Penelope, Nath' savait la reconnaître en toute circonstance. Un demi-sourire quand elle arriva Nathalie lui dit :

"Fabuleuse transformation encore une fois ... Penelope tu es machiavelique !"

Nathalie regarda sa montre pour constater son retard. Elle avait bien 30 minutes de retard par rapport à l'heure de rendez-vous. Cela arrivait à tous dans cette ville tout était incalculable et imprévisible, Nathalie leva les yeux au ciel et avoua :

"J'ai encore eu affaire à deux Horckiliôns sans cervelle, qui ont en m'approchant certainement cru que j'allais leur faire un cadeau ... Je n'avais pourtant pas entamé ma journée en pensant à tuer des personnes mais seulement en allant au lac, à mon retour j'ai simplement voulu prendre un verre, mais quand on me provoque, il ne faut pas croire qu'une Gorgeônes va éviter le combat ... et surtout pas moi !"

Le sourire aux lèvres, Nathalie riait presque de sa journée et de la naïveté de certain. Elle ne s'en faisait pas, tuer des gens ne l'ennuyait pas du tout ... c'était plutôt amusant.

P

enelope se retourna lentement et regarda Nathalie avec un grand sourire. Trente minutes de retard. Si ça avait été quelqu’un d’autre, elle l’aurait puni. Mais bon, après tout, il ne fallait pas être trop rigide. Pourtant, chez la machiavélique blonde, la ponctualité était un principe très important. Elle regarda Nathalie et murmura un « merci » quasi-inaudible. Elle considéra Nathalie de bas en haut. Elle était assez bien vêtue, moins provocante que d’habitude. Elle faisait des efforts. Penelope s’avança, et à l’écoute du récit de sa trépidante journée, elle eut un petit rire cristallin.

-« .. Tu es combative. C’est autant un défaut qu’un qualité. Du moment que tu n’est pas la tête pensante, ça reste un avantage.. »

E

lle avait terminé sa phrase avec un ton glacial. Elle n’avait pas cherché à la rabaisser, mais elle avait été franche. Nathalie avait un goût pour le combat très prononcé, et lors d’une guerre, cette fâcheuse tendance pouvait être très dangereuse pour soi. Il fallait garder les pieds sur terre, ne pas s’emporter. Penelope aimait tuer, certes, mais pas autant que Nathalie. Nathalie ne se vengeait même pas, elle tuait comme on cueillerais des fleurs. Naturellement, parfois par plaisir, parfois sans raison particulières. Nathalie était infiniment plus crainte que Penelope. Mais ce n’était pas en tuant tout le monde qu’elle prendrait le pouvoir. Penelope savait comment faire, et ses magouilles le lui prouvaient couramment. Elle soupira et plongea son regard dans celui de Nathalie. Elle finit par regarder son reflet dans la vitre d’un wagon, et convint qu’il lui fallait changer de tenue. Elle passa derrière un poteau et disparu. Elle réapparu de l’autre côté, elle avait changé de tenue et de coiffure. Mais elle avait gardé le même corps. Il lui plaisait beaucoup.

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Feat Christina Ricci

E

lle s’approcha de Nathalie et l’attrapa par le menton.. Elle resta là, à plonger son regard des plus inquiétant dans celui de Nathalie. Elle était dans un état second, et il était simple de le comprendre. Ca lui arrivait de plus en plus souvent. Une envie de meurtre qui jaillissait, et elle sombrait dans une folie des plus étrange.. Caressant la joue de Nathalie, elle descendit à son épaule, effleura du bout des doigts le long de son bras, et lui saisit la main, innocemment. Elle sourit à Nathalie, et se ravisa. Elle se tourna, faisant dos à Nathalie, et leva les bras d’un air désemparé.

-« Ooooh ! Ca m’arrive de plus en plus souvent… C’est d’un ennui. Je n’arrive quasiment pas à me contrôler. C’est peut-être un état de manque… Comme si il fallait absolument que je massacre quelqu’un.. »

E

lle soupira et s’assit sur une borne fixant le vide. Il fallait maintenant qu’elle vienne à lui parler de ce pourquoi elle l’avait fait venir. Le sujet principal était peut-être trop choquant, quoique.. Pour Nathalie.. Enfin, elle lui en parlerait plus tard.. Elle décida de fermer son gilet de laine jaune jusqu’en haut, et lissa sa jupe longue.. Ses jolies ongles étaient recouverts d’un vernis à ongle noir des plus terrifiants. Ca contrastait tellement avec sa peau de porcelaine.. Une peau si blanche, si délicate.. Elle sourit et dirigea son regard glacial et troublant vers Nathalie.

-« .. Tu te demandes pourquoi je t’ai fait venir.. Je le sens.. Eh bien, c’est simple. Comme tu le sais, je passe la majeure partie de mon temps à la surface, à me fondre dans la masse, à vivre une vie normale.. Enfin, à peu prés normale.. Je veux que tu me fasse un compte rendu de l’évolution de tout le monde dans ce clan. Relations, pouvoirs, comportement.. A commencer par toi, puis les autres.. »

C

’était une requête assez simple.. Elle regarda Nathalie et lui sourit, étant plutôt inquiétante. Pénélope qui souriait, c’était plus effrayant qu’autre chose. Ca ne lui arrivait quasiment jamais, et quand ça arrivait ça ne présageait rien de bon. Elle tirait distraitement sur ses cheveux, attendant une réponse de la part de nathalie. Sa deuxième demande était peut-être vile, mais bon..

Nathalie regardait attentivement Penelope, elle était encore magnifiquement bien déguisée, car avec elle c'était vraiment ça, Penelope s'amusait à ce jeu en s'identifiant à ses victimes ou en se revetisant d'une image qui n'était pas la sienne. Avec elle on pouvait toujours être surprise, elle la reluquait donc mais elle remarqua que Penelope en faisait de même, la regardait de haut en bas, Nathalie se regarda alors, elle avait andossé une tenue assez ordinaire, une robe qui lui allait à ravir, elle était sexy mais moins provocante que d'habitude. Penelope était peut être étonnée de ça !

Cf sa tenue :

Enfin elle n'y fit pas plus attention que ça. Elle entendue un murmure de la bouche de son interlocutrice quand elle fit une remarque sur son apparence. Nath ne comprit pas bien, peut être est ce un merci ? De toute façon elle n'eut pas le temps de lui demander de répeter. Penelope enchaîna, répondant à Nathalie sur sa journée, sa réponse pouvait être à la fois agréable comme pas du tout, cela dependait de la façon de voir les choses. A cet instant Nath ne savait vraiment pas comment le prendre, elle ne put s'empecher de retroquer, ce defendant tout de même :

"Etre combative est tout le temps un avantage de toute façon ! Et sache que je peut et sait aussi réflechir Penelope !"

Les deux femmes étaient tout le temps cash entre elles, une relation de confiance les unisait c'est pourquoi Nathalie n'hésitait pas à lui dire ce qu'elle pouvait penser. La sincérité était importante et elle savait qu'elle ne le prendrait pas mal c'était aussi sur ça qu'était basé leur entente. Chacune disait ce qu'elle pensait que ce soit sur l'autre ou sur tout autre sujet d'ailleurs.Bien que la réponse que lui avait donné Penelope avait un ton de realisme Nath préferait ne pas laisser sa partenaire lui dire de telle chose sans répondre, elle pouvait certes être emporté par le combat et ne pas trop reflechir et se mettre en danger mais elle savait aussi quand elle dépassait ses limites, enfin quoi que peut être pas ... Mais Nath' avait du caractère à revendre et elle n'allait quand même pas avouer à Penelope qu'elle avait un peu raison.

En quelques secondes Penelope disparue derrière un poteau et revenue déjà changer ... Elle avait opté pour une nouvelle tenue et une nouvelle coupe de cheveux ! C'était quand même un drôle de don qu'elle avait, pensait Nath. Très complexe mais tellement interesant ! Quand elle revint, Penelope s'approcha de Nathalie, elle eut un leger sourire, elle l'amusait ... Elle était si machiavelique ! Nathalie adorait sa façon d'être et c'était aussi pour ça qu'elle était la femme avec qui elle s'entendait le mieux au sein de son clan. Les yeux dans les yeux, le regard plongé dans le sien, Nathalie n'avait pas cherché cette rencontre mais ce n'était pas elle qui refuserait ce petit jeu ou baisserait le regard, Penelope était vraiment dans un état second, Nathalie l'avait déjà vu quelque fois comme ça comme si elle était possedé, que des envies remplisaient son corps, qu'elle n'était plus elle et plus maître de ce qu'elle faisait. Cela ne faisait pas peur à Nathalie et cela passait à Penelope, c'était vraiment un moment puis elle reprenait ses esprits, relevant un sourire, elle lui répondit calmement s'approchant d'elle qui venait de s'avancer :

"Au bout d'un certain nombre de mort cela passera je suppose ... "

Sa réponse était prise avec un ton détaché et leger comme si elle entendait ça tout le temps, son amie avait besoin et un manque de tuerie et cela amusait plutôt Nathalie, les Gorgeônes étaient vraiment sadique. Penelope s'assit quelques mètres plus loin, Nath' continuait de s'approcher, peut être allait-elle maintenant savoir le pourquoi de sa venue ici. Et la raison pour laquelle Penelope voulait la voir, cela devait certainement être quelque chose d'important si elle faisait appel à Nathalie. Car ce n'était jamais pour rien que Nathalie était contactée ... Comme si Penelope avait lu dans ses pensées elle finit par lui demander ce qu'elle avait à lui demander. Penelope lui demandait alors un compte rendu sur chaque personne du clan, le plus de details possible, Nathalie fronça les sourcils et elle lui demanda imédiatement

"Il y a un problème, tu soupçonnes quelqu'un ?"

La curiosité de Nathalie l'avait emporté, elle enchaina de suite en direction de Penelope qui souriait ce qui était plutôt surprenant, Nath elle était plutôt septique, elle connaisait bien Penelope et savait qu'il y avait quelque chose là dessous, elle esperait le savoir rapidement ...

"Je te ferrais ça, il te faut ses informations pour quand ? Cependant je ne suis pas la plus généreuse des Gorgeônes, la plus sociable ou agréable, je parle rarement avec les autres, enfin tu le sais bien ... alors je vais fouiner pour chercher ce que tu souhaites, mais si je dois leur parler à tous, j'ai peur qu'ils ne se doutent de quelque chose, car ce n'est pas dans ma nature ! Mais je ferrais de mon mieux, compte sur moi !"

Avec un air de défi, elle lui avait donc répondu, il était vrai que ça n'allait certainement pas être facile car rien que d'aller parler aux autres étaient une étape pour elle, pour tant d'informations sur les autres, elle devrait se montrer aimable, ça n'allait pas être une mince affaire. Mais Nathalie était avide de défi et de jeu alors cette requete ne lui faisait pas bien peur

P

enchant la tête de côté, Penelope avait toujours un air inquiétant sur le visage, souriant énigmatiquement. Elle balançait les jambes d’avant en arrière comme une petite fille.. Elle partit finalement dans un rire sadique.. Se levant et bondissant gracieusement de la borne sur laquelle elle était assise, elle leva son regard sur Nathalie, et l’inspecta de son air toujours aussi fourbe. L’intrigante blonde se mit à parcourir la surface goudronnée en riant silencieusement, puis disparue. Elle continuait à rire, et, illusion auditive à la clé, fit résonner son rire candide dans tout le réseau sous-terrain. Son rire glacé se répercutant en écho sur les murs de béton du Tube.. Elle finit par ré-apparaître juste derrière Nathalie, penchant son visage prés de la nuque de celle-ci.. Elle caressa l’épaule de la jeune Georgône et émit un petit rire sadique..

-« Ta remarque est amusante. Bien des gens me considèrent comme suspicieuse, et je suis tout le temps en train de soupçonner quelqu’un. Et puis, tu sais bien, entre animaux sauvages et féroces que nous sommes, la loyauté est un luxe que nous ne pouvons nous payer.. Ce n’est pas vraiment pour cette raison que je fais cette requête. J’imagine que tu soupçonne aussi bien que moi certains membres. Le petit Gordie, il est tellement frustré d’être « relégué au second plan » que je suis sûre qu’il a déjà rêvé de tous nous tuer.. »

E

lle sourit aimablement et d’un air complice à sa sbire la plus compétente, et bondit soudainement, ré-atterrissant pieds joins sur une borne. Elle se retourna subitement et regarda Nathalie d’un air amusé.. Elle avait envie de bouger. Cette réunion, bien qu’emprunte de complots, d’accusations et d’inquiétudes quant à la loyauté de certains membres, commençait à devenir lassante. Il fallait faire quelque chose pour changer ça.. Elle allait commencer par montrer quelques récentes acquisitions à son amie. Elle sourit et balança un simple :

-« Tu veux voir ce que j’ai acquis au cours des dernières semaines ? »

E

lle parlait de ses apparences comme de vêtements, ce qui était un peu le cas. Penelope commença à sourire à la jeune femme et se mit à tourner sur elle même, ses cheveux poussant, changeant de couleur, son visage changeant de forme, ses habits se métamorphosant, prenant des teintes et des formes différentes. Elle finit par se poster dans une position immobile, et fit un gentil sourire à son amie.

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feat Christinna Aguilera

-« Alors ? Elégant n’est-ce pas ? Ce côté « Old School », chanteuse des années 30… C’est vraiment très beau.. »

E

lle partit dans un petit rire excité. C’était si amusant de se pavaner avec les corps des autres. Elle agita ses hanches sensuellement, fit un tour sur elle même et gardant une pause avec un déhanché très « Glamour ».. Elle sauta de la borne et se mit à parcourir l’escalator, le descendant en rejetant sa coiffure sur ses épaules, prenant un air pimbêche très caricatural. Elle s’amusait, et peu de personne (C’est à dire une seule personne jusqu’à maintenant : Nathalie) n’y avaient assisté. Elle prit une moue boudeuse et remonta l’escalator hors d’usage. Elle finit par s’asseoir sur la borne, croisa les jambes, prit un air « Monroenesque » et poussa un petit soupir aguicheur.

-« Alors ? Ca a du style n’est-ce pas ? »demanda-t-elle avec un rire amusé et glacial à la fois..

Penelope d'un petit sourire sadique aux lèvres, accompagnait son physique d'un attitude parfaitement adaptée, Nathalie était impréssionée par sa capacité à changer si facilement d'identité ! Jamais elle n'aurait pu, elle était trop fidèle à elle même pour ça ... Elle savait ce qu'elle était, ce qu'elle voulait, ou de voulait pas et s'aimait telle qu'elle était, jamais elle n'aurait eu l'idée de prendre l'identité de quelqu'un d'autre ou de s'amuser à être quelqu'un d'autre ! Mais elle était amusée par tant de fantaisie de son amie Gorgeônes ! A chaque fois qu'elle rencontrait Penelope elle était sure de passer un bon moment, c'était toujours si original ! Penelope au niveau de ses paroles restaient cependant en retrait et de disait pas encore à Nathalie le pourquoi de sa venue au rendez-vous en fait, elle attendait vraiment qu'elle lui réponde, elle décida donc de l'intérroger :

"Bien sur, je doute moi aussi de la loyauté de certains et cette requete aurait bien pu être pour cette raison, ce n'est donc pas ça ? Mais alors pourquoi souhaites-tu tant que je m'interese individuellement à chaque membre du clan ?"

Etant donné que c'était Nathalie qui allait faire le travail, elle se disait quand même être en mesure de savoir la raison ... Et elle se doutait bien que Penelope allait le lui dire mais pourquoi la faisait-elle patienter ? Avait-elle quelque chose à lui demander ?

Quelques minutes passèrent, Penelope paraisait vraiment en grande forme, elle passait d'un endroit à l'autre et elle demanda même à Nath' si elle voulait voir ses acquisitions de la semaine, Nathalie lui sourit impatiente :

"Avec plaisir ... Montre moi un peu ton évolution !"

Il était vrai que plus le temps passait et plus Penelope gerait son pouvoir et Nathalie la trouvait vraiment doué pour ça ! C'est donc avec un clin d'oeil qu'elle finit sa phrase. Nathalie elle aussi s'améliorait mais preferait peaufiner ses combats plutôt que son pouvoir ... Elle trouvait ça pour le moment plus utile. Penelope tournait et en même temps l'on pouvait voir que sa concentration reussisait à la faire prendre l'apparence de qui elle voulait, elle esperait quand même qu'elle ne pouvait pas prendre la sienne ... Elle avait devant elle maintenant une chanteuse des années 30, un blond platine sur les cheveux et une tenue sexy presque vulgaire, Nathalie quant elle lui demanda son avis ne put s'empecher de répondre, d'un leger rire :

"Et très sexy, je pense que Joshua apprecierait aussi grandement de te voir comme ça ... "

En faisant une mou et se mordant la lèvre elle ajouta :

"Il te sauterais immédiatement dessus"

Penelope s'amusait, Nathalie se deplaça pour se retrouver en bas de l'escalator où elle commençait à monter puis descendre, un déhanchée de star, Penelope riait froidement, et Nathalie lui souriait contente que son amie se montre ainsi devant elle. Elle finit par se mettre sur une borne, un air de Marilyn se devinait ! Nathalie continuait de la regarder et mima un appareil photo comme si elle l'a prenait en photo. Lui disant :

"C'est mieux que du style ... C'est de la magie !"

P

enelope regarda Nathalie qui semblait l’encourager dans son amusement. Penelope lui sourit d’un air sincère, ce qui était assez rare. Ca ne s’était peut-être jamais produit. Sourire réellement, parce-qu’elle était heureuse. Ca ne s’était plus produit depuis la découverte de sa maladie. Maladie dont seul Joshua était tenu au courant. Personne ne devait le savoir. Regardant Nathalie avec un air appréciateur, elle replongea dans ses doutes. Elle ne les exposerai pas à Nathalie, de peur de la perdre. C’est vrai. La considérant au début comme un outil très utile, elle avait finit par s’attacher à Nathalie. Elle était devenue son amie. Elle n’était pas mauvaise, elle regrettait le mal qu’elle engendrait, et elle nouait des relations de confiance avec Nathalie et Gordon. Enfin, Gordon, elle ne le connaissait pas depuis très longtemps, bien qu’il ne soit pas récent dans leur clan. Elle n’allait pas se confier à Nathalie, celle-ci ne comprendrait aucun de ses doutes. Elle avait plus l’impression qu’il la comprenait, mais peut-être jouait-il la comédie. C’était un comble ! La reine des illusions qui n’était pas capable de savoir quand on jouait la comédie envers elle ! Penelope soupira et décida de se dévoiler. Nathalie avait déjà vu sa réelle apparence, mais c’était une preuve de confiance. Face à Gordon, elle s’était montrée telle qu’elle était il y a cinq années auparavant. Face à Nathalie, elle se montrait telle qu’elle était actuellement, les habits qu’elle portait, sa coiffure, sa peau, ses yeux, son parfum… Et elle était vulnérable, aucun regard monstrueux de sadisme, pas d’air méchant ou menaçant. Elle avait l’air perdue, triste, seule.

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feat Nicole Kidman

I

l était clair qu’un inconnu n’aurait pas remarqué ce genre de choses, mais Nathalie pouvait le sentir. La détresse dont Penelope faisait l’objet était palpable. La Georgône regarda Nath’ avec un petit sourire faussement-heureux. Nathalie n’avait jamais vu Penelope aussi vulnérable, et c’était comme voir quelqu’un d’autre. La reine des illusions se leva de la borne sur laquelle elle était assise, et regarda Nathalie avec un air lassé.

-« Je… Sous couvert de « Réunion Georgônesque », je t’ai fait venir pour autre chose… J’ai hésité à te le dire, et tu es l’une des deux seules personnes qui le sauront pour le moment… je.. »

L

es mots suivant restèrent bloqués dans sa gorge. Elle hésitait à les prononcer, et n’y arrivait pas. Elle regarda le sol et serra ses mains maladroitement. Elle hésitait et avait presque honte devant une sbire ! Enfin, une amie aussi, mais ça, ça allait se voir ensuite. Oui, si elle était une amie, Nathalie essaierait de comprendre. Si elle ne le faisait pas c’est que ce n’était pas son amie. Si elle décidait de mettre fin aux jours de Penelope, elle la tuerait. Ou si même elle décidait d’en avertir qui que ce soit d’autre, elle l’exécuterai. Sans douleur, comme l’amie qu’elle n’avait jamais eue. Montant les escalators, l’ambiance était assez lourde pour que Nathalie se taise. Penelope se tourna brusquement elle lui balança d’un air jovial, essayant de cacher sa honte :

-« Je veux mettre fin à cette guerre, quitte à tuer les Georgônes. Pas un seul de nos idéaux commun ne me concerne, et je méprise toutes VOS idées. Joshua est encore plus mesquin que d’habitude, et je continu de l’aimer, inexplicablement. De plus, supporter tout les attardés mentaux qui se massent autour de nous m’ennuie fortement. Je n’en peux plus. Je… je suis lassée de tout ça. Je n’éprouve aucun plaisir à tuer ou massacrer des gens, et ce depuis longtemps. Je me suis voilée la face, et il est temps que ça s’arrête. Tout ce « mégalomanisme » n’est pas pour moi ! »

E

lle l’avait balancé de but en blanc. Ne faisant pas vraiment attention à la réaction de Nathalie, Penelope était fière d’elle. Elle avait annoncé à son amie tout ce qu’elle avait sur le cœur. Elle regarda Nath’ avec un sourire toujours aussi désespéré. Elle éait assez contente, mais craignait la jugement de nathalie. Elle se recula, mais décida de ne pas avoir peur. Après tout, elle pourrait quand même la tuer. Et puis, ce qu’elle avait dit n’était pas terminé…. Et oui ! Ce n’est pas tout !

-« J’ai décidé de me rallier aux Puissants. Je veux les aider à mettre fin à cette bataille. »

dit-elle de son sourire toujours aussi décidé.

Les deux femmes se rapprochaient ces derniers temps, elles entretenaient des relations beaucoup plus amicales, au début simplement professionelles (ou plutôt pour le compte des Gorgeônes) elles étaient simplement neutres se contentant de paroles instructives mais aujourd'hui et plus le temps avait passé et plus elles s'étaient trouvé des points communs et chacunes se livraient peu à peu un peu plus à l'autre. La confiance qu'elles avaient était réciproque et se transformait en véritable amitié, en tout cas Nathalie l'esperait. Jamais elle n'avait eu d'amie, ou même d'ami, elle était bien trop volage pour ça, mais elle avait l'impression que cette fois c'était different et qu'elle viellisait c'était aussi bon d'avoir vraiment quelqu'un sur qui compter et ces temps ci il n'y avait dans l'horizon bien que Penelope. Et cet instant où Penelope s'amusait sous ses yeux ne faisait qu'augmenter son idée dans lequel leur relation avait vraiment bien évolué. Nathalie répondit au sourire de sa camarade, c'était pour une fois un sourire franc et vrai c'était bon à voir et cela fit plaisir à Nathalie. Quelques instants plus tard Penelope s'aprocha abandonnant sa belle tenue et son déguissement pour être simplement elle même et d'ailleurs Nathalie la preferait bien ainsi, elle était naturelle mais vraiment jolie, sous son vrai jour ce n'était plus une personne si perverse ou machiavelique mais une simple femme blonde presque vulnérable. Si Penelope avait changé du tout au tout pour être elle même c'était qu'elle avait vraiment quelque chose à lui annoncer, elle l'avait déjà vu ainsi mais pas si perdue, car son amie de quelques semaines paraisait vraiment triste. Nathalie l'obersva répondant à son sourire quelque peu forcé d'un même sourire plus inquiet elle se demandait vraiment ce qu'elle avait et voir son amie comme ça l'inquietait et oui, c'était peut être la premiere fois aussi qu'elle était inquiete pour quelqu'un. Les paroles que prononcèrent Penelope ne la rassura pas moins ...

Nathalie resta là, attendant une suite à ses paroles, l'ambiance était lourde, Penelope remonta les escalators, Nathalie la suivit alors, elle voulait savoir la suite, elle fronça legerement les sourcils et fit une signe de tête pour qu'elle continue. Elle lui avait mis l'eau à la bouche et quoi qu'elle eut à lui dire elle était maintenant prête à l'entendre.

Mais si seulement elle s'était douté un moment de ce que lui dit alors Penelope ... Nathalie resta comme poignardé un moment, Penelope la machiavelique, Penelope la battante, le femme tant respecter, celle qui voulait absolument gagner et était prête à tout pour son clan, lui annoncait maintenant qu'elle en avait assez, qu'elle souhaitait arreter tout ça. Comment etait ce possible un tel changement ? Et pourquoi ? Nathalie avait besoin d'en savoir beaucoup plus, sur le moment elle ne la prit même pas pour une traite, non chacun pouvait douter et Nathalie l'avait aussi fait, mais la elle paraisait si sure si à la fois si deseperée. D'un autre côté la phrase "quitte à tuer les Gorgeônes" lui résonnait dans les oreilles, même elle ? Une partie d'elle se disait bien que non, sinon elle ne lui aurait rien dit, si elle lui avait avoué ceci c'était aussi car justement elles étaient devenues amies, mais Nathalie n'avait jamais eu d'amie, elle se demandait bien comment une amie devait reagir en de telles circonstances. Même si elle n'était pas exemplaire, elle continuait d'être franche, Nathalie maintenant elle aussi perdue lui répondit, posant alors peut être trop de questions, mais elle ne pouvait s'empecher vu la revélation qu'elle venait d'entendre :

"Tu étais la première lançant des initiatives à cette guerre, tu y contribuait ! Depuis quand ce tel changement Penelope ? Abandonner cette guerre serait laisser les autres gagner, comment peux tu ? Toi qui t'es tant battu pour les Gorgeônes, il y a forcement des idées que tu acceptes encore je peut comprendre que tu n'en acceptes pas certaines, mais toutes comment est ce possible ? Tant de temps pour ça ? Tu ne peut pas tout laisser non, ce serait bien trop simple ..."

Elle était quasiment en face d'elle, essayant au mieux de voir ses sentiments, qu'elle pouvait d'ailleurs percevoir un mélange de peur et de desespoir... Penelope le cachait par un sourire que Nathalie ne lui rendit pas, ce n'était plus l'heure de sourire et de l'amusement, l'heure était plus dure et à la discussion. Telle une amie Nathalie voulait comprendre ... Laissant un moment sa rencoeur de côté. La phrase de Penelope qui suivit ne fit qu'augmenter le désarroi dans lequel se sentait maintenant Nathalie, Penelope parmis les puissants, l'image la faisait interieurement rire, les Puissants n'accepteraient jamais, ils verraient la un coup monté, un moyen de les attaquer !

"Tu n'as rien des Puissants, tu es parmis nous, tu es une Gorgeônes une vraie ! Tes idées peuvent changées mais tu es ici chez toi et c'est peut être le seul endroit où tu es si acceptée et respectée comment peut tu esperer mieux ?"

Elle essayait de la retenir du mieux qu'elle pouvait, ne pouvant croire vraiment que son amie veuille ainsi tout plaquer.

[ HJ : Génial. J'étais inspiré, et j'ai trouvé une musique qui va trop bien avec mon poste ! Le tiens m'a beaucoup inspiré, je l'aime beaucoup^^]

P

enelope regarda Nathalie avec un grand sourire. Celle-ci avait vraiment l’air étonnée, et inquiète. Quelques instants, Penelope se dit que c’était mal de mettre son amie aussi mal à l’aise… Oui, son amie. C’était le cas. Même une Georgône pouvait avoir es maies. Pas des malades mentaux sanguinaires. Non, une amie sur qui elle pouvait compter. Avec qui elle pouvait discuter de tout et de rien. Enfin, elle « pourrait », parce-que leur relation amicale n’était pas encore très visible. Il est vrai que Penelope avait un peu exagéré. Elle sourit donc et secoua la tête avec un air condescendant.

-« Bon, d’accord. J’ai exagéré en parlant des Puissants, j’ai dit ça sous le coup de l’émotion. Je ne veux pas m’allier à eux . Je ne veux m’allier à personne. Je veux que ça s’arrête. Je réfléchirais plus tard de ma possible implication dans ce conflit. J’ai besoin de faire une pause, de reconsidérer mes opinions, ma position dans cette bataille.. »

S

ouriant légèrement, elle passa une main dans ses cheveux, et retira la broche d’argent qui les nouait. Sa belle chevelure blonde tomba alors dans son dos, sur ses épaules, prés de son visage. Un trou béant dans le plafond du tube laissait filtrer une lumière tamisée, et faisait scintiller son blond.. Penelope croisa les bras, et reprit un air sérieux. Elle avait une mine songeuse. Son pouvoir se déclenchait parfois selon son état d’esprit. Caressant une borne du bout des doigts, celle-ci sembla s’effriter, comme vieillie d’un coup. Brunissant, la rouille apparaissait, du sang aussi, comme si elle évoluait dans le temps et les évènements sous leurs yeux. Les tâches apparaissaient, comme si elle faisaient partie intégrante de la boîte métallique. Des racines d’arbres s’incrustaient en l’acier, parcourant tout l’escalator avec lenteur, mais puissance. Elles finirent par sillonner le sol entier de cette espace du Tube, encerclant Nathalie, grimpant au murs. Atteignant finalement le plafond, les fleurs commencèrent à pousser, les bourgeons s’ouvrirent, les feuilles naquirent. Des lianes pendaient semblaient pendre des cieux, des arbres semblaient sortir de l’acier, des marches, des fleurs aux couleurs superbes entouraient totalement Nathalie. Leur parfum était merveilleux, on pouvait les toucher. Des guêpes, bourdonnantes, vinrent se poser délicatement sur le cœur des fleurs, repartant avec du pollen. De temps à autres, elle revenaient, des papillons voletaient autour de la jolie femme qu’était Nathalie. C’était incroyablement vrai, et il ne fait aucun doute que Nathalie n’avait jamais assisté à une telle maîtrise des illusions de la part de Penelope. Personne n’aurait cru cela possible, Penelope non plus.. il y a quelques années. Une pluie très fine vint couvrir les deux jeunes femmes. La rosée perlait en les pétales de ces plantes verdoyantes. Une flore des plus belle se tenait dans un espace considérable. Penelope ne semblait pas trop épuisée. Son pouvoir n’était pas très épuisant, mais extrêmement dur à maintenir. Il fallait énormément de concentration. C’est pour cela qu’elle restait calme. Tout le temps. Plus glaciale qu’elle, c’était dur à trouver. La belle Georgône jeta un bref regard à Nathalie puis releva la tête vers le trou béant au dessus de sa tête. Elle tendis la main dans un geste Théâtral, et une larme sembla couler le long de sa joue. Elle n’en était pas pathétique, non, effrayante… On sentait la rage émaner d’elle. Une fleur sembla approcher de sa main, s’ouvrant peu à peu.. une rose rouge..

-« Tu sais… Tout ce que tu vois, autour de toi, c’est comme ma vie… Ephémère, inexistant, inutile, et pourtant si réel… C’est comme une rose de verre. Beau, mais rien de concret. De l’inachevé, de la figuration.. Tout n’est bon qu’à jeter aux orties »

vociféra-t-elle avec violence.

E

lle serra la main et sembla presque toucher la fleur qui avait naquît prés d’elle. Elle ne la touchait pas, elle l’entourait. Une autre larme coula le loin de sa joue et elle eut un air haineux. La fleur se fana, s’effritant entre les doigts graciles de la Georgône. Elle tourna la tête lentement vers Nathalie, et commença à descendre l’escalator. Les racines mourraient, tombant en poussière. Les guêpes tombaient mortes, et les fleurs s’éteignaient, fanées. D’une d émarche ferme et intimidante, elle continuait de descendre, tout en parlant.

-« J’ai passé mon temps, à suivre Joshua. Pourquoi ? Parce-que je l’aimais. J’ai essayé de croire en ses buts, me les appropriant à l’occasion. Mais je ne suis pas du tout comme lui. Je me suis mentie, et pendant des années et des années, j’ai défendu des buts en lesquels je ne projetait même pas. Je ne croyait en rien, mais je me voilais la face. Tout ce que j’ai construit, bâti, toute cette organisation, le fait que j’ai réussi à monter les Georgônes sur pieds et en faire une armée à peu prés convenable… ce n’est rien. Et je m’en rend compte aujord’hui. Si tu savais à quel point ça fait mal, de me rendre compte trop tard que j’ai raté tout ce que j’ai entrepris.. Il faut que je mette un coup de frein, maintenant… »

T

outes les racines et plantes étaient mortes sur le coup, dés qu’elle avait prononcé le « maintenant ». S’approchant de Nathalie, le tas de fleurs continuaient de vivre autour de la belle Georgône qu’était son amie. Penelope mit un pied au sol, et les racines se retirèrent sur son passage, les fleurs s’écartant les guêpes allant voleter ailleurs. Elle finit par se poster prés de Nathalie, très proche, l’empêchant de reculer. Un linceul de roses rouges venait d’apparaître autour d’elle, comme un rideau. Les couvrant, et étant accroché au mur par des liane rouge sang. Penelope approcha sa main de Nathalie, et lui caressa tendrement la joue, souriant avec une tendresse incroyablement intimidante. On aurait dit une reine.. oui, glorieuse, puissante, belle… Une reine. Une reine des plus monstrueuses, une reine du mal. Ce qui était un peu le cas… pour le moment. Prenant un air amical elle souffla :

-« Tu peux comprendre ça, non ?…. En tant qu’amie. »

E

lle avait insisté sur le dernier mot avec une sincérité et une froideur déstabilisante. D’un seul coup, les roses rougirent incroyablement, les berçant d’une rosée couleur de sang, sans en avoir la consistance. Les épines se firent plus longues et plus acérées, avant d’exploser en même temps que le linceul de roses, dans un balai de pétales rougeoyantes. Penelope maintenant tout de même la flore les entourant en vie. La rosée s’était faite petite, et Penelope et Nathalie n’étaient même plus mouillées. Une eau imaginaire monta, ne laissant à leur surface que des fleurs. Elle se stoppait au bassins de Penelope et Nathalie, et des lucioles voletaient, les éclairant avec un malsain considérable. C’était le spectacle le plus incroyable qu’ait pût voir les deux Georgônes. La plus belle réussite de Penelope. Elle ne pouvait faire de telles illusions en combat, puisqu’il fallait énormément de concentration. Sa main joignait maintenant celle de Nathalie, enserrant son poignet avec délicatesse. Une poigne des plus légères, amicale, mais bizarrement intransigeante. C’était d’un autre niveau que le genre de conversations des autres Georgônes. Ca atteignait le domaine de l’irréel. La plus incroyable vison du siècle. Le bras de Nathalie fut parcouru de lianes douces et fines, d’un vert éclatant, avant d’atteindre son épaule, et de s’ouvrir, dans une fleurs aux couleurs vives. Un orchidée des pus resplendissant surplombait l’épaule de Nathalie. Un autre celle de Pénelope. La jeune femme n’avait d’ailleurs plus la même apparence, mais on pouvait sentir dans son regard et son sourire que c’était elle. Mais l’apparence qu’elle avait prise était encore plus troublante. Une femme nue, dont une feuille cachait l’intimité, et aux cheveux blonds tombant dans son dos. Elle l’avait un peu façonnée, et ainsi elle était mince. Nathalie n’aurait aucun mal à reconnaître qui elle était, et il y avait une certaine ironie dans cette acte.

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Feat Peinture à l’huile d’Adam et Eve (1507) – Propriété du Musée National du Prado, Madrid.

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